Il est des instants empreints de préciosité Noël en est un, dans ce laps de temps où la magie opère, il flotte dans l'air comme une douceur infinie, palpable à tout moment
Des fleurs me semble toutes indiquées pour célébrer ces fêtes dans la joie et l'allégresse .
Période de l'année où le cymbidium est souvent roi , offrant sa gamme de couleurs acidulées, tendres, ou toniques , leurs hampes hautement déployées semble vouloir défiés le moindre regard , impossible de passer inaperçue.
Les Dendrobium nobile , habitués de l'espace hivernal ici en compagnie d'un Dendrobium Phalaenopsis.
Privilège de l'exceptionnel chaque fleur est unique différentiable dans ses détails .
Que votre Noël soit enclin de bien être et de douceur
L'univers des Aeranthes est assez exceptionnel leurs fleurs pour le moins originales en forme de petites elfes aériennes , accrochées aux longues tiges semblent se balancer créant l'impression d'un univers surréaliste, tellement léger et apaisant .
Étymologie : Le nom du genre fut composé par John Lindley en 1824 à partir des mots grec aêr < air > et anthos < fleur>en référence à leurs fleurs délicates qui plongent vers le bas .
Habitât naturel : Originaires de Madagascar,des Comodores, des Mascareignes, du Zimbabwe, ils poussent entre 1000 et 1500 mètres dans les forêts humides.
Description : Le genre r essence 45 espèces ,bien que découvert plus d'un siècle auparavant en février 1968 l'orchidéiste regretté Marcel Lecouffle stupéfia le Committee de la RHS en présentant pour la première fois en Angleterre l'extraordinaire Aeranthes henrici "Peyrot "
Outre une certaine étrangeté dans son aspect général, il reste fleuri pendant une ou deux année d'affilée , une ou deux fleurs s'ouvrant à la fois.
Ce genre monopodial épiphytes , parfois lithophytes aux feuilles épaisses assez souples se développe en touffe , l'inflorescence axillaire ,parfois ramifiée est fine souvent pendante, parfois très longue ce qui demande une culture en hauteur , les fleurs semblent alors suspendues dans les airs, comme en plein vol.
Fleurs verte à blanchâtre, souvent translucide au labelle dirigé vers le bas. Sépale dorsal et pétales libres, sépales latéraux soudés le long du pied de la colonne. Labelle dont l'apex est en forme de langue pointue. Un éperon assez court prend naissance au pied de la colonne .
Culture : en serre tempérée chaude avec une forte hygrométrie . Les racines étant assez fines la culture se fait plutôt en petit pot suspendus pour les espèces à hampe pendantes , garni d'un substrat drainant .
Une bonne ventilation, des arrosages réguliers en laissant le substrat sécher entre deux, un apport d'engrais un arrosage sur deux .
Le genre ne demande pas de période de repos
Aeranthes ramosa possède des hampes filiformes de 1 à 2 mètres de haut qui exhibent quelques fleurs successives d'un étrange vert translucide. Il est souvent présent en collection.
Au bout de quelques années de culture il tout à fait possible de séparer des touffes d'Aeranthes pour obtenir plusieurs pieds.
Suite à la présentation du genre Zygopetalum , ce petit hybride fait sa toute première floraison , j 'ai beaucoup de plaisir a le partager avec vous .
Tout à fait dans les couleurs définies du genre , tépales brun ourlés de vert , et labelle violet franc souligné d'un liseré blanc , et de quelques pointillés dans la partie inférieure ,posés là semble t'il comme pour mieux attirer le regard .
Le callus très proéminent se redresse et se termine en forme de pointe bordée de blanc , la perfection est au rendez-vous.
Les effluves dispensées sont sublimes une agréable odeur de jacinthe se diffuse largement , impactant délicatement son environnement .
J'espère que la tonicité de ces couleurs vous donneront du courage pour affronter la grisaille du moment .
Ethymologie : zygon , joug, et pétalon, pétale pour la fusion des pétales et sépales avec la base du labelle
Habitât naturel : son aire de répartition s'étend du Mexique au Brésil où l'on n'en rencontre pas moins de 12 espèces, présent également en Argentine tropicale, en Bolivie, Pérou, et Paraguay.
Le genre comprend une vingtaine d'espèces épiphytes ou terrestres évoluant en mode sympodial.
Description : ce genre a la particularité d'avoir des caractères génétiques extrêmement dominants , qui diluent très fortement l'autre partenaire , les hybrideurs en sont bien conscients et ont du prendre en compte ces paramètres.
La plupart sont très spectaculaire , les feuilles rubanées au nombre de 2 ou 3 sont d'un vert franc, les tiges florales émergent du centre de la nouvelle pousse
Les fleurs majestueuses épousent des couleurs vert et marron parfois seulement ourlé ou encore strié pour les pétales et sépales , tandis que le labelle largement déployé, se teinte de blanc plus ou moins veiné de bleu, mauve, pourpre, violet aux parfums épicés ou floraux Le callus proéminent généralement constitué de crêtes est situé à la base du labelle
Culture : rencontrés en forêts humides de moyenne altitude ils seront cultivés en mode tempéré - tempéré - froid
exigeant en lumière ils ne supportent cependant pas le soleil direct entre Avril et Septembre mais ils pourront y être exposés sans risque en plein hiver
Leur système racinaire étant important ils absorbent rapidement les quantités d'eau dispensées à l'arrosage, par conséquent les arrosages pourront être deux fois par semaine du printemps à la fin de l'été . Très friands d'engrais les apports suivront la régularité des arrosages à réduire à partir d'octobre,
Une hygrométrie élevée est indispensable 60 % à 80
Peu sensibles aux parasites , ils craignent par dessus tout l'eau stagnante dans les coupelles, une bonne ventilation est nécessaire.
Un séjour dehors l'été est conseillé en évitant les pluies prolongées sous peine de voir le feuillage se tacher immédiatement , et les jeunes pousses craignent l'eau qui pourrait stagner au centre de la rosette de feuilles , cause certaine de pourriture .
Magie de l'unique aucune de ces quatre fleurs ne propose le même " canevas "
En présentation à venir zigopétalum hybride en pleine floraison
Moment de plaisir à vous présenter ce cymbidium hybride obtenu parmi les centaines de milliers existant , ces assoiffés de lumière le sont beaucoup moins au niveau des arrosages, ils ont besoin d'une période de relative sécheresse pour émettre leurs hampes florales qui sont toujours un bel émerveillement .
Les orchidées prospèrent dans de nombreuses fables , et apparaissent par intermittence dans la poésie et la peinture.
C'est ainsi que la légende explique le nom vernaculaire de Cymbidium ensifolium jusan taiho qui signifie " Treize Grands Trésors " . La femme d'un empereur , longtemps considérée comme stérile , conçut le premier de ses treize enfants après avoir respiré son parfum somptueux .
Les Cymbidium symbolisent depuis toujours l'élégance et la pureté
Il faut régulièrement les rempoter pour éviter qu'ils ne soient encombrés des anciens pseudobulbes sans feuilles qui restent en place et qui constituent des organes de réserve .
Après deux siècles passés en quête de couleur et de flamboyance, les horticulteurs ont fini par se tourner vers des espèces aux formes élégantes et aux teintes pures, d'où l’intérêt porté à des genres comme les Aerangis dont beaucoup produisent des fleurs à couleur dominante blanc, parfois verdâtre, légèrement saumoné, ou rosé .
Ethymologie : du grec AER ( air ) ANGOS ( vase ) en raison du long éperon contenant le nectar
Habitât naturel : Madagascar , Afrique tropicale , Île de la Réunion Sri Lanka une seule espèce .
Description : plante monopodiale épiphyte vivant près des cours d'eau dans les régions où les pluies sont régulières .
Ce genre est composé d'environ 50 espèces de petites à moyennes taille , aux feuilles coriaces que l'on classe en deux catégories .
Ceux à feuilles et racines fines et tendres qui craignent une trop forte luminosité, parmi eux on y rencontre
A. biloba, A. citrata, A. clavigera, A. luteoalba
Ceux à feuilles épaisses avec de grosses racines , qui exigent beaucoup de lumière , qui ont tendance à se déshydrater rapidement , et par conséquent auront besoin de vaporisation quotidienne .
Exp A. platyphylla, A. cryptodon , A. modesta, A .ellisii
Parmi les tailles modestes voir petites on trouve ces merveilles
Cette petite espèce naine qui nous vient d'Afrique où elle pousse sur des branchettes dans les régions sèches,aux fleurs blanches hivernales, à colonne rouge vif sont grandes par apport à la plante qui ne fait que quelques centimètres.
Tous les Aerangis sont des tempérés chauds, 18° à 30° degrés jour 15° à 25° degrés nuit leur période de floraison est variable suivant l'espèce , assez longue 4 à 6 semaines , presque toujours parfumés dés la tombée de la nuit , leurs effluves capiteuses attirent les papillons de nuit dont la langue à la même longueur que l'éperon assurera la pollinisation.
Le genre ne s'inscrit pas dans des périodes de repos stricte , les arrosages seront réguliers en prenant soin de laisser les pots s’alléger entre deux, l'apport d'engrais une fois sur deux avec pour les Aerangis à feuilles épaisses un passage à une fois sur trois de décembre à fin janvier .
L'hygrométrie restera élevée entre 60% et 80% , mais cultivés dans une ambiance très humide les feuilles ont tendance à se tâcher si la ventilation n'est pas suffisante.
toutes ses espèces sont exquises , quand on admire leur beauté naturelle , il est difficile d'imaginer comment l'hybridation pourrait les améliorer .
Adopter un Aerangis sous entend que d'autres viendront renforcer la collection.
Dans le genre Gastrochilus qui nous l’avons vu en comporte 50, il en est un qui a retenu mon attention lors des journées d'exposition à l'Abbaye de Fontroide.
C'est chez le producteur JACK orchidées que je l'ai déniché en bouton les grappes étaient pleines de promesses et juste offerte à la tentation d'une passionnée la suite je la partage avec vous .
Cette orchidée monopodiale vit à l'état naturel dans les montagnes de Birmanie et de Thaïlande
Le pédoncule n'atteint pas 5 cm, est porteur d'un bouquet de 8 ou 9 fleurons qui une fois épanouies mesurent 2,5 cm
Les pédoncules sont disposés de part et d'autre de la tige qui mesure 17 cm et sont au nombre de 3 c'est dire la performance de ce petit pied
Les fleurs odorantes , de longue durée, la taille compacte de la plante en font une orchidée facile a intégrer dans une collection .
Il demande de recevoir de la lumière et être maintenu au sec et au frais après la floraison pendant sa période de repos
En regardant attentivement cette photo on se rend compte que certains labelle sont en mode résupiné ( se retrouvent en position haute ) .
La piste d’atterrissage pour insectes pollinisateurs est légèrement détournée , alors que sur d'autres fleurs elle est largement offerte
La prochaine floraison dira si cette " anomalie " se répète souhaitons lui longe vie .
La famille des orchidées compte parmi celle qui regroupe le plus d’espèces avec ses 35000 regroupées en 850 genres qui reste ouvert aux nouvelles découvertes puisque chaque année apparaissent entre 100 et 200 nouvelles espèces .
Le genre qui nous intéresse ici est: les Gastrochilus
Etymologie : du grec gaster ( estomac ) et cheilos ( labelle ) pour le labelle enflé
.Présent dans de nombreuses stations notamment en Himalaya, au Népal, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, Vietnam, en Malaisie , Java , et aux Philippines .
On en connait 50 espèces monopodiales , souvent de petite taille, l'inflorescence axillaire est courte supportant de nombreuses petites fleurs positionnées en ombelle à l'extrémité de la hampe .
Les pétales et sépales sont similaires étalés et libres disposés en étoile , le labelle solidement soudé à la colonne est renflé en forme de petits sabots pourvu d'un prolongement aplati et frangé.
Cet épiphyte ce divise en deux sections
section Gastrochilos avec une tige dressée courtes à allongée , des feuilles plates , larges ,orientées vers le haut
section Michrophillea avec une tige pendante trapue , et des feuilles courtes.
C'est dire toute la diversité au sein même de l'espèce
Culture : lumière vive
tempéré entre 18° et 20° jour
14° et 16° nuit
Un séjour au jardin en période estivale à rentrer si les températures avoisinent les 10°
Les cattleya sont certainement parmi les orchidées les plus populaires après les phalaenopsis.
lorsqu'on parle d'orchidées c'est pour le profane leur image qui est souvent véhiculée.
Les floraisons sont attendues comme un événement plein de réjouissances , ce petit hybride qui en est à sa deuxième année de floraison à commencé la mise en place de cet événement dans le courant de l 'été
Le pédoncule se termine par deux boutons qui vont s'épanouir tout deux en même temps dispensant dans l’atmosphère un délicat parfum de jacinthe
coloris tendre , sépales aux bords lisses et pétales blanc rosé légèrement ondulés et ponctués de touches fuchsia .
Le labelle frisotté se distingue par une nuance de jaune canari plus foncé au fond de la gorge et une extrémité fuchsia s'accordant parfaitement avec les touches existant sur les pétales et sépales
Discrète , douce au regard, agréable au parfum ce cattleya mérite bien une attention .
Vous pouvez retrouver les conseils de culture dans sa fiche rubrique
" Généralité & Culture "
à venir la présentation de Gastrochilus bellini merci de votre fidélité