Le genre Burrageara est un croisement réussi dans sa complexité ,associant Cochlodia, Miltonia, Odontoglossum et Oncidium . Ce multigénérique doit son nom à Albert Cameron Burrage orchidoculteur américain.
Les parents d'hybridation de celui-ci sont Burrageara Stefan Isler et Miltonia Kersington avec pour résultat une prédominance du Miltonia, sa fleur en forme de pensée y fait référence
Ci - dessous Miltonia , le labelle se terminant en V à l'envers et légèrement évasé est reproduit sur les deux
D'un rouge vif ses fleurs atteignent entre 5 et 6 cm de diamètre et s'épanouissent largement en coupe , le coeur jaune est flammé de rouge
L’objectif de l'hybridation de Nelly Isler était d'obtenir une plante bien adaptée au chauffage des appartements , elle résiste donc très bien et se plait dans nos intérieurs .
Les hampes supportent entre 9 et 10 fleurs, la tige robuste ne nécessite pas forcement de tuteurage ce qui lui permet de garder un aspect naturel légèrement incliné.
Sa floraison de longue durée pouvant intervenir quasiment à n'importe quel moment de l'année , une fois la plante établie on peut espérer des floraisons plus ou moins permanente.
Cette orchidée sympodiale compacte ce cultive en milieu tempéré frais , supporte des températures mini de 10° à 13° et maxi de 21° à 24°
Arrosage et vaporisation réguliers avec apport d'engrais au printemps et en été . A diviser lorsqu'elle déborde du pot , une occasion de faire plaisir , aux débutants qui apprécieront sa facilité de culture .
Présenté en 2017 ce paphiopedilum hybride se plait à jouer dans la cour des fidèles .
Sépale dorsal énorme , large tacheté de points brun noisette et lie de vin , avec des marges étalées blanche . Accolé à lui le synsépale qui est beaucoup plus petit , veiné de pourpre , est disposé en forme de traîne
Pétales étalés plus ou moins horizontaux , un peu recourbés vers l' extérieur , la couleur jaune pale déclinée vers l'extérieur contraste fortement avec le brun foncé de l'intérieur , accentuant le degré de luminosité particulièrement lorsqu'un rayon de soleil vient dessus se poser .
Le labelle est trilobé , recourbés vers l'intérieur dans sa partie supérieure accentuant la forme de pochette surprise.
De culture facile , ne nécessitant pas de période de repos , il faudra juste veiller à ne pas laisser le substrat se dessécher, lui apporter régulièrement de l'engrais , ce genre affectionne particulièrement les salles de bains .
Prisé par certains pour ses grandes fleurs et sa longue durée de floraison , depuis quelques temps il semble qu'il s'impose sur les présentoirs des producteurs . Le reste n'est qu'une question de préférence personnelle .
Des renseignements plus élargis dans la fiche sur la rubrique Généralités & Culture . Merci de votre visite.
Le genre Bulbophyllum recense environ 1200 espèces c'est dire l'importance de leur représentation dans le monde des orchidées dont l'implantation géographique se situe principalement en Asie , en particulier en Malaisie et Nouvelle Guinée .
Epiphyte à port sympodial ,rampant , chaque pseudobulbe porte une feuille coriace .
la hampe florale part de la base du pseudobulbe , mesure une vingtaine de centimètre son extrémité est légèrement renflée , laissant échapper des petits filaments qui viennent se poser sur chaque pédicelle , pour se terminer en ombelle .
L'ornementation est parfaitement réussie
Les sépales latéraux sont accolés par leur face externe accentuant la forme allongée de la fleur , et soudés à leur base avec le pied de la colonne pour former un " mentum " sorte de proéminence , les pétales tout petits sont libres
Le rhyzome rampant est porteur d' innombrables racines charnues, dont la couleur verte atteste de l'état de santé de la plante , et rappelle qu'une très forte humidité est nécessaire .
Bulbophyllum lepidum est botanique , se cultive en tempéré , ne demande aucune période de repos, il repose sur un lit de billes d'argile humides en permanence et reçois une fertilisation par vaporisation .
Arrivé en conquérant au moment des fêtes de fin d'année ce mini Phalaenopsis avec sa taille réduite trouve sa place n'importe où , pourvu qu'il puisse recevoir sa dose de lumière , ses couleurs acidulées dans l'ensemble le rende trés séduisant .
Ses sépales et pétales jaune ambré marqués par des liserés brun et mauve disposés en cercle autour de la colonne blanche attirent l’œil qui se pose sur le labelle joliment coloré d'orange strié et piqueté, rehaussant la délicatesse de la fleur .
.L'extrémité du labelle ne dispose pas des deux filaments terminaux et se termine en forme de point interrogation
Les espèces miniatures prennent de l’importance et se rencontrent de plus en plus souvent dans les expositions , chez les fleuristes , ou en jardinerie ni plus , ni moins fragiles que les autres , elles peuvent s’intégrer facilement , se font un peu prier pour les floraisons suivantes .
Ce petit phalaenopsis est tout de même généreux, disposant d'une hampe d'une vingtaine de centimètres porteuse de 8 fleurons .
Les cattleya sont certainement parmi les orchidées les plus populaires après les phalaenopsis
lorsqu'on parle d'orchidées pour le profane c’est leur image qui est souvent véhiculée.
C. Labiata
Lors de sa floraison en 1818 cette orchidée aux fleurs extraordinairement grandes, aux pétales ondulés , mauve liliacée, et au labelle en forme d’entonnoir à bord dentelé et taché d’or et de rubis fut saluée par Cattley comme la plus splendide de toutes les orchidacées.
Pourtant elle aurait pu ne jamais donner lieu à tant d’éloges
Découverte sur les montagnes Organ prés de Rio de Janeiro pas encore en fleur , elle ne suscita aucun intérêt pour Willam Swainson
Il envoya d’autres plantes brésilienne enveloppées dans les feuilles et les pseudo bulbes de l’orchidée .
Sans la présence d’esprit de W. Cattley et sa curiosité qui le fit mettre en culture ses < déchets > ce magnifique cattleya n’aurait vu le jour
En 1921 John Linné classa cette espèce dans un nouveau genre qu’il nomma cattleya en l’honneur de W.Cattley. et labiata en référence à son remarquable labelle satiné.
Peu de temps après la découverte, l’habitât naturel de l’orchidée fut détruit , à la suite de déforestations et d’implantations de caféiers , elle disparue à la fin des années 1830, pour ne réapparaître qu’en 1891 ( 60 ans )après .
Grâce à Frédérick Sander elle renoua avec l’horticulture pour que Marcel Proust en fasse la fleur préférée d’Odette de Crécy
Dans << du côté de chez Swann >>
Voila pour la petite histoire , elle a sa place dans le monde des Cattleya
Voila pour la petite histoire , elle a sa place dans le monde des Cattleya .
Classification : Epidendroideae , Laeilinae
115 espèces sympodiales épiphytes au niveau des forêts humides, ou litophytes sur les rochers exposés au soleil , les hybrides se comptent par milliers et vont de la plante miniature
Aux grandes fleurs d’une incroyable beauté que l’on pourrait considérer comme extravagantes .
Description :
le pseudobulbe de forme cylindrique , ou en fuseau aplati latéralement , souvent engainé est unifolié ou bifolié (porte à son extrémité une ou deux feuilles )selon les espèces .
L’inflorescence part d’une bractée florale simple ou double , située en apex . Les pétales et sépales sont libres le labelle la pièce maîtresse de la structure florale reste l’atout majeur .
Les boutons floraux sont généralement enfermés dans un fourreau protecteur , qui sèche et se fend pour permettre au bouton de sortir. Il s’écoule 3 à 6 semaines entre l’ouverture et la fanaison d’une fleur de Cattleya.
Culture :
Les cattleya se cultivent en serre tempérées chaudes , ils ont besoin de beaucoup de lumière ,d’arrosages réguliers en période de croissance , à la mise en place des nouvelles pousses ,leurs nombreuses racines de nature fortes ont tendance à déstabiliser les pots , il faudra donc agir en conséquence en prenant soin de bien les caler , à l’occasion d’un rempotage environ tous les 2 ou 3 ans , une division des pseudobulbes sera envisagées, alors on pourra lester le pot avec des graviers au fond avant de continuer l’opération et bien tuteurer la plante .
Un passage en extérieur en période estivale leur fera le plus grand bien. Surtout ne pas se priver de leur beauté
Les photos ayant servies de support pour cet article sont de Jacques Broche