Je vous souhaites des réussites florales remarquables et vous remercie de votre fidélité
Dans quelques heures l'année 2020 va tirer sa révérence , pour bien des raisons nous nous efforcerons de la gommer de nos esprits . Cependant les floraisons se sont échelonnées pour notre plus grands plaisirs , le temps est venu d 'y jeter un dernier regard .
Arrivé en novembre 2016 en provenance de chez Raphaëlle Vacherot c'est sa troisième floraison . Grand postulant des formes originales coutumières des bulbophyllum il développe qui plus est un parfum assez nauséabond que les mouches ( grosses ) ne tardent pas à sentir .Venues tout droit dont ne sais où, elles arrivent sans sommation . Par bonheur il faut s'approcher assez prêt pour découvrir son relent.
juste avant l'ouverture
l'antichambre des curiosités
Je le cultive en tempéré sans aucune période de repos placé sur un lit de billes d'argiles mouillées en permanence , il reçoit une lumière modérée occupant la place inférieure de tablettes, passe la saison estivale à extérieur, sous haute surveillance ces jeunes pousses sont très appréciées des " cornus es "
Comment dire son air quelque peu ébouriffé ' ou broussailleux le rend malgré tout très sympathique .
L'apparition d'une nouvelle hampe est toujours accueillie par une émotion de joie , et nous soumet de façon plus intensive à une surveillance minutieuse . Nous ne sommes pas à l'abri d' accidents de parcours et chacun de nous sait pour en avoir fait déjà l'expérience qu'ils sont bien réels .
je vous avais présenté ce Polystachya galaeta en première intention de floraison le 24 février il a rapidement mis de nouvelles pousses juste après et, les a conduite vers une floraison. Mon premier essai dans le genre se conclut pour l'instant dans dans la positivité ce qui m’emmène à la réflexion suivante : envie de découvrir d'autres espèces du genre .
C'est un tempéré , chaud et la saison estivale a réuni toutes les conditions , il a passé " ses vacances " en extérieur
je vais donc profiter de sa nouvelle floraison .
Il a été arrosé régulièrement tous les 3 jours un apport d'engrais 1 fois par mois . Avec les températures , entre 30° et 40° et un air sec le compost sèche très vite .
J'aime sa façon de se livrer à notre regard à la fois humble avec ce brin audacieux sur les sépales en prolongation apiculées , harmonieusement soulevés.
Malgré sa forme érigée la hampe garde son charme et sa séduction , il n'aura aucun mal a prendre une place dans les favorites .
Les Epidendrum sont souvent représentés dans des formes atypiques , originales, et Epidendrum ciliare offre à nos yeux une incontestable légèreté aérienne , qui contraste nettement avec la rigidité et l'aspect coriace des feuilles. Il se donne un air désuet quelque peu rétro qui lui va à ravir .
Prenant son temps pour se découvrir on aime à participer à cet éveil à la vie .
Les pétales et sépales sont identiques étroits , verdâtre , le labelle blanc pur nettement trilobé , à lobes latéraux étroits cillés sur les bord interne, le lobe central est linéaire long très fin , en forme de lance légèrement recourbée vers le haut .
C'est l'une des plus anciennes orchidées américaine connue découverte en 1703 par le père Charles Plumier.
Pour ma part je l'ai adopté en 2004 , vous le retrouverez donc en présentation sur ce blog . c'est aussi dire que la plante est résistante elle a été divisée et si l'on respecte ses exigences qui sont :
Un mode de culture en tempéré chaud
un excellent emplacement pour obtenir un maximum de lumière
une bonne hygrométrie autour de 60%
des arrosages copieux au printemps et l'été suivis de fertilisation
une période de mise en repos l'hiver avec juste quelques brumisations.
On se rend compte qu'il n'y a pas de difficultés majeure à le cultiver, alors si l'occasion se présente faites vous plaisir . A très vite
Du bonheur à l'état pur et une profonde reconnaissance pour sa fidélité aux fils des ans pensionnaire depuis 2010 à Orchidium-Vaunage ce croisement magistralement réussi me procure beaucoup de plaisir .
Nos retrouvailles annuelles sont des moments de fête d'autant que la nouvelle spathe prend tout son temps en période hivernale pour s'installer grandir, grossir, et finir en apothéose.
en fouillant ce blog vous pourrez la retrouver elle vous a été présentée plusieurs fois . Ce spécimen vient de chez Joël Jack aujourd’hui La serre aux Orchidées à Ollioules 83190 .
On aime son labelle largement offert aux potentiels pollinisateurs finement strié, chacun d'eux ayant son propre dessin comme pour les déstabiliser , le vertige de l'amour en quelque sorte .
son parfum délicat, sa facilité de culture s'accompagnera de : .
Beaucoup de lumière
Arrosages copieux en été , accompagnés d’apport d'engrais une fois oui , une fois non
Réduire fin de d'automne.
Reprise au démarrage des nouvelles pousses.
culture en tempéré frais .
Ici une fourmi goulue se délecte du suc ,
Mais elle pourrait aussi être là pour la présence de cochenille , à garder sous étroite surveillance .
Placée dehors où elle a effectué sa floraison quelques petites taches sur le sépale latéral imputables sans doute à des gourmands impénitents. Nous espérons vous retrouver l'année prochaine en juillet
Présenté pour la première fois en février 2019 , il vous sera facile de le retrouver dans la rubrique "Labelorchidée " pour avoir les précisions nécessaire à sa culture .
Il a pris un peu de retard sur sa floraison celle ci intervenant généralement fin d'hiver , début de printemps, mais peut on vraiment lui en tenir rigueur .
Ses pétales si finement fimbriées lui donnent un air d’extrême légèreté, sa couleur tonique jaune canari, ses effluves agréablement parfumées suffisent à le rendre très séduisant . La plante de taille moyenne trouvera toujours une petite place .
Il est bon de rappeler qu'un repos au sec en hiver est nécessaire pour assurer la future floraison. D'une année à l'autre la plante n'a pas tellement grandi sur le plan horizontal , mais a produit 3 nouvelles cannes .
A l'apparition des jeunes pousses il est bon d'être vigilant à ne pas trop les mouiller, lorsque cela arrive l'eau ne devra pas stagner trop longtemps évitant ainsi leur pourriture . Merci de votre fidélité à très vite
Présenté en mars 2015 ce sublime Sedirea japonica est resté sagement dans sa classification il n'a pas beaucoup grossi quelques feuilles et des racines sont venues étoffer le plan . Je le retrouve en floraison toujours aussi attrayante aussi bien dans sa forme que dans ses couleurs tendres et son doux parfum.
en deuxième partie de floraison il a malheureusement été victime d'une attaque de cochenille passée inaperçue tout d'abord . Blanc sur blanc c'est facile de se camoufler, l' objectif ne s'y est pas trompé et a révélé la supercherie
Inutile de préciser qu'elles ont été délogées . A l'aide d'un coton tige mouillé à l'alcool ménager la toilette a été effectuée et une petite vaporisation à 20cm de distance à terminée l'opération sauvetage .
La plante a terminée sa floraison sans problème et se porte très bien .
Je poursuis sa culture comme un Phalaenopsis .
On va pouvoir mettre dans les gestes sécures la prise de vues . " Être là au bon endroit , au bon moment " Une idée à creuser
Une belle surprise pour cette floraison issue d'une division de plante il y a deux ans . La plante mère débordait grandement du pot à l'automne avant la rentrée des plantes en serre je me suis décidée à faire un rempotage suivi d'un dédoublement .
Après l'avoir fait , je me suis rendue compte qu’un pseudobulbe c'était détaché , seul en principe comme il est cité dans les manuels il n'avait pas de très grosses chances de survies, on dit toujours de garder 3 pseudobulbes pour une division .
Impossible de laisser celui- ci sans tenter quelque chose un petit pot à faisselle à fait l'affaire , et voilà l'aventure qui commence . Récompensée à tous les niveaux puisque j'ai eu la surprise il y quelques jours de voir apparaitre une hampe porteuse de 7 fleurons grandioses et délicatement parfumés .
En vérité il ne faut jamais abandonner et laisser toujours une chance à la plante de s'exprimer . La plante mère prépare elle aussi une hampe elle a juste un petit décalage à croire que son " rejeton " était pressé de se montrer avec fierté . Je vous laisse imaginer ma joie .
Cette plante est chez moi depuis 2014 et vient de chez Joël Jack
Je ne donne aucune période de repos à ce brassia , il reçoit régulièrement arrosage et fertilisation, une exposition lumineuse et une ambiance tempérée , l'hygrométrie est entre 60 et 70%
Il est incontestablement remarquable ses formes arachnoïdiennes le place dans l'originalité absolue, et sa fidélité le rend très attachant.
Je vous retrouve très prochainement avec la floraison de Sedirea japonica .Merci de votre fidélité .
Belle performance pour ce Zygopetalum hybride que je vous avez présenté dans sa toute première floraison en décembre 2018 . Après avoir passé une estive au jardin qui lui a été profitable , le voilà de retour avec deux hampes dotées de 3 et 4 fleurons .
Cet épiphyte originaire d ' Amérique du sud tropicale a des pseudobulbes bifoliès , ses inflorescences porteuses de grandes fleurs parfumées aux tons violet très foncé ont une longue tenue de floraison dans le cas présent 5 semaines.
Les pétales et sépales sont similaires ponctués dune pointe verte , les pétales et sépales dorsal dressés, tandis que les sépales latéraux se situent en arrière du labelle en position retombante .
Le labelle suscite l'attraction principale ourlé d'un fin liseret blanc il se présente en pavillon juponné grand format pour une piste d' atterrissage balisée destinée a inviter et a guider les visiteurs potentiels. (pollinisateurs )
En tout début de floraison les bords du labelle se tournent vers l’intérieur lui donnant un aspect trés différent.
Ces exigences :
beaucoup de lumière un maintient humide du compost , aucune période de repos , une apport d'engrais régulier en été un peu moins à partir d'octobre . De par sa classification tempéré / frais il peut facilement en région méditerranéenne rester à l'extérieur jusqu'à mi octobre .
Cette trouvaille dénichée en février 2019 et présentée le 12 mars a refait une belle ombelle un an après ce qui me permet de la partager .
Toujours aussi élégant aussi bien par son feuillage aux teintes pourpre sous le dessous des feuilles et ses fleurs justes raffinées dans le détail , ses pétales et sépales redressées vers l'arrière comme un défi à sa délicatesse, sa floraison pimpante , distinguée à souhait font de cet Epidendrum l'Orchidée bonheur .
Je ne lui donné aucune période de repos , un sbstrat maintenu humide un apport d'engrais régulier et une bonne luminosité .
Au vue de sa facilité de culture cela donne envie d'enlever l'étiquette qui enferme les orchidées dans des cases de plantes difficiles .