A pas feutrés 2018 se glisse vers la sortie , pour faire place nette à 2019 qui s"apprête à prendre la relève .
Les mots d'espoirs s'engouffrent dans cette brèche pour que vos espérances soient à l 'ordre du jour et se concrétisent .
A vous toutes et tous fidèles ou tout simplement visiteurs passager je souhaite le meilleur , le juste , mais aussi le superflu , l'imprévu ce petit rien qui a le pouvoir de nous émerveiller , de nous faire rêver et dire "je suis bien "
Des floraisons fidèles , des rendez-vous posés, des bulles de bonheur .
2019 se profile lentement , il est temps de revenir un peu en arrière , de se souvenir des floraisons de cette année qui est sur le point de s'achever et de les remettre à l'honneur juste pour le plaisir , plaisir que je partage avec vous .
Les mois hivernaux sont pour moi riches en espèces qui s'expriment dans cette période .
Le jardin s'est assoupie et l'intérieur de la maison se remplit de merveille .
Place au souvenirs
j'espère que vous avez pris du plaisir à feuilleter cet album qui présentent 20 genres , dont certains avec des espèces différentes tels les phalaenopsis et les dendrobium
Il est des instants empreints de préciosité Noël en est un, dans ce laps de temps où la magie opère, il flotte dans l'air comme une douceur infinie, palpable à tout moment
Des fleurs me semble toutes indiquées pour célébrer ces fêtes dans la joie et l'allégresse .
Période de l'année où le cymbidium est souvent roi , offrant sa gamme de couleurs acidulées, tendres, ou toniques , leurs hampes hautement déployées semble vouloir défiés le moindre regard , impossible de passer inaperçue.
Les Dendrobium nobile , habitués de l'espace hivernal ici en compagnie d'un Dendrobium Phalaenopsis.
Privilège de l'exceptionnel chaque fleur est unique différentiable dans ses détails .
Que votre Noël soit enclin de bien être et de douceur
L'univers des Aeranthes est assez exceptionnel leurs fleurs pour le moins originales en forme de petites elfes aériennes , accrochées aux longues tiges semblent se balancer créant l'impression d'un univers surréaliste, tellement léger et apaisant .
Étymologie : Le nom du genre fut composé par John Lindley en 1824 à partir des mots grec aêr < air > et anthos < fleur>en référence à leurs fleurs délicates qui plongent vers le bas .
Habitât naturel : Originaires de Madagascar,des Comodores, des Mascareignes, du Zimbabwe, ils poussent entre 1000 et 1500 mètres dans les forêts humides.
Description : Le genre r essence 45 espèces ,bien que découvert plus d'un siècle auparavant en février 1968 l'orchidéiste regretté Marcel Lecouffle stupéfia le Committee de la RHS en présentant pour la première fois en Angleterre l'extraordinaire Aeranthes henrici "Peyrot "
Outre une certaine étrangeté dans son aspect général, il reste fleuri pendant une ou deux année d'affilée , une ou deux fleurs s'ouvrant à la fois.
Ce genre monopodial épiphytes , parfois lithophytes aux feuilles épaisses assez souples se développe en touffe , l'inflorescence axillaire ,parfois ramifiée est fine souvent pendante, parfois très longue ce qui demande une culture en hauteur , les fleurs semblent alors suspendues dans les airs, comme en plein vol.
Fleurs verte à blanchâtre, souvent translucide au labelle dirigé vers le bas. Sépale dorsal et pétales libres, sépales latéraux soudés le long du pied de la colonne. Labelle dont l'apex est en forme de langue pointue. Un éperon assez court prend naissance au pied de la colonne .
Culture : en serre tempérée chaude avec une forte hygrométrie . Les racines étant assez fines la culture se fait plutôt en petit pot suspendus pour les espèces à hampe pendantes , garni d'un substrat drainant .
Une bonne ventilation, des arrosages réguliers en laissant le substrat sécher entre deux, un apport d'engrais un arrosage sur deux .
Le genre ne demande pas de période de repos
Aeranthes ramosa possède des hampes filiformes de 1 à 2 mètres de haut qui exhibent quelques fleurs successives d'un étrange vert translucide. Il est souvent présent en collection.
Au bout de quelques années de culture il tout à fait possible de séparer des touffes d'Aeranthes pour obtenir plusieurs pieds.
Suite à la présentation du genre Zygopetalum , ce petit hybride fait sa toute première floraison , j 'ai beaucoup de plaisir a le partager avec vous .
Tout à fait dans les couleurs définies du genre , tépales brun ourlés de vert , et labelle violet franc souligné d'un liseré blanc , et de quelques pointillés dans la partie inférieure ,posés là semble t'il comme pour mieux attirer le regard .
Le callus très proéminent se redresse et se termine en forme de pointe bordée de blanc , la perfection est au rendez-vous.
Les effluves dispensées sont sublimes une agréable odeur de jacinthe se diffuse largement , impactant délicatement son environnement .
J'espère que la tonicité de ces couleurs vous donneront du courage pour affronter la grisaille du moment .
Ethymologie : zygon , joug, et pétalon, pétale pour la fusion des pétales et sépales avec la base du labelle
Habitât naturel : son aire de répartition s'étend du Mexique au Brésil où l'on n'en rencontre pas moins de 12 espèces, présent également en Argentine tropicale, en Bolivie, Pérou, et Paraguay.
Le genre comprend une vingtaine d'espèces épiphytes ou terrestres évoluant en mode sympodial.
Description : ce genre a la particularité d'avoir des caractères génétiques extrêmement dominants , qui diluent très fortement l'autre partenaire , les hybrideurs en sont bien conscients et ont du prendre en compte ces paramètres.
La plupart sont très spectaculaire , les feuilles rubanées au nombre de 2 ou 3 sont d'un vert franc, les tiges florales émergent du centre de la nouvelle pousse
Les fleurs majestueuses épousent des couleurs vert et marron parfois seulement ourlé ou encore strié pour les pétales et sépales , tandis que le labelle largement déployé, se teinte de blanc plus ou moins veiné de bleu, mauve, pourpre, violet aux parfums épicés ou floraux Le callus proéminent généralement constitué de crêtes est situé à la base du labelle
Culture : rencontrés en forêts humides de moyenne altitude ils seront cultivés en mode tempéré - tempéré - froid
exigeant en lumière ils ne supportent cependant pas le soleil direct entre Avril et Septembre mais ils pourront y être exposés sans risque en plein hiver
Leur système racinaire étant important ils absorbent rapidement les quantités d'eau dispensées à l'arrosage, par conséquent les arrosages pourront être deux fois par semaine du printemps à la fin de l'été . Très friands d'engrais les apports suivront la régularité des arrosages à réduire à partir d'octobre,
Une hygrométrie élevée est indispensable 60 % à 80
Peu sensibles aux parasites , ils craignent par dessus tout l'eau stagnante dans les coupelles, une bonne ventilation est nécessaire.
Un séjour dehors l'été est conseillé en évitant les pluies prolongées sous peine de voir le feuillage se tacher immédiatement , et les jeunes pousses craignent l'eau qui pourrait stagner au centre de la rosette de feuilles , cause certaine de pourriture .
Magie de l'unique aucune de ces quatre fleurs ne propose le même " canevas "
En présentation à venir zigopétalum hybride en pleine floraison
Moment de plaisir à vous présenter ce cymbidium hybride obtenu parmi les centaines de milliers existant , ces assoiffés de lumière le sont beaucoup moins au niveau des arrosages, ils ont besoin d'une période de relative sécheresse pour émettre leurs hampes florales qui sont toujours un bel émerveillement .
Les orchidées prospèrent dans de nombreuses fables , et apparaissent par intermittence dans la poésie et la peinture.
C'est ainsi que la légende explique le nom vernaculaire de Cymbidium ensifolium jusan taiho qui signifie " Treize Grands Trésors " . La femme d'un empereur , longtemps considérée comme stérile , conçut le premier de ses treize enfants après avoir respiré son parfum somptueux .
Les Cymbidium symbolisent depuis toujours l'élégance et la pureté
Il faut régulièrement les rempoter pour éviter qu'ils ne soient encombrés des anciens pseudobulbes sans feuilles qui restent en place et qui constituent des organes de réserve .