L'apparition d'une nouvelle hampe est toujours accueillie par une émotion de joie , et nous soumet de façon plus intensive à une surveillance minutieuse . Nous ne sommes pas à l'abri d' accidents de parcours et chacun de nous sait pour en avoir fait déjà l'expérience qu'ils sont bien réels .
je vous avais présenté ce Polystachya galaeta en première intention de floraison le 24 février il a rapidement mis de nouvelles pousses juste après et, les a conduite vers une floraison. Mon premier essai dans le genre se conclut pour l'instant dans dans la positivité ce qui m’emmène à la réflexion suivante : envie de découvrir d'autres espèces du genre .
C'est un tempéré , chaud et la saison estivale a réuni toutes les conditions , il a passé " ses vacances " en extérieur
je vais donc profiter de sa nouvelle floraison .
Il a été arrosé régulièrement tous les 3 jours un apport d'engrais 1 fois par mois . Avec les températures , entre 30° et 40° et un air sec le compost sèche très vite .
J'aime sa façon de se livrer à notre regard à la fois humble avec ce brin audacieux sur les sépales en prolongation apiculées , harmonieusement soulevés.
Malgré sa forme érigée la hampe garde son charme et sa séduction , il n'aura aucun mal a prendre une place dans les favorites .
Le nom de ce genre comprend environ 25 espèces aux formes singulières , à la morphologie particulière. Présentés dans les expositions ils font toujours sensation.
Ethymologie:
du grec Kyknos ( cygne ) et auchen ( cou ) en référence à la morphologie très particulière du gynostème, long et courbé comme le cou d'un cygne. d’ailleurs surnommé l- orchidée cygne .
Habitât naturel :
réparties à travers toute l'Amérique tropicale ces plantes se rencontrent dans des forêts à climat chaud et humide , du niveau de la mer jusqu'à 600 mètres d'altitudes , avec des saisons de pluies et des saisons sèches très marquées .
présentent jusqu'au sud du Brésil notamment dans la région de Brasilla , mais aussi au nord de l'Argentine, ainsi qu'en Guyane Française .
Description :
Bien que leur port soit semblable aux Catasetum les Cycnoches ont des pseudobulbes allongés et de forme presque cylindriques .
Leurs feuilles caduques tombent avant le repos annuel .
Les hampes florales arquées ou, pendantes sont latérales et portent des fleurs résupinées ( labelle tourné vers le haut ) et unisexuées.
la fleur mâle a des pétales et des sépales libres et membraneux , la colonne est très longue et arquée avec deux pollinies et pas de stigmate .
La fleur femelle a des pétales et sépales libres plus épais , elle est moins colorée, sa colonne est courte et le stigmate est bien apparent ( stigmate partie sommitale du style , en principe dilatée dont l'épiderme est conçu pour recevoir le pollen et favoriser la germination).
On rencontre parfois des plantes avec des fleurs intermédiaires , mais elles sont stériles .
Culture :
Ils aiment la lumière sans excès, des températures chaudes pendant la période de végétation , tempérée pendant le repos avec toujours un écart jour/ nuit . En période estivale la culture en extérieur est possible .
Les arrosage seront abondants réguliers dés l'apparition des nouvelles pousses , puis réduits lorsque les pseudobulbes sont formés., et mise au repos jusqu'à l'apparition des nouvelles hampes florales .
L'hygrométrie entre 75%et 80% pendant la période de végétation active on peut baisser à 60% au repos
L'apport d'engrais au démarrage des nouvelles pousses azoté de préférence pendant 3 mois, puis privilégier un engrais riche en phosphore et potasse . Pas d'engrais pendant la période de repos .
Ce Cycnoches peut produire des gousses de 12cm qui peuvent contenir 3 700 000 graines. Imaginons un instant que toutes prennent vie , l'espace serait rapidement colonisé .
Les fleurs des orchidées sont hermaphrodites cependant 3 genres portent sur le même pied des fleurs femelles et des fleurs mâles , les cycnoches sont un de ces genres .
Les photos illustrant cet article sont empruntées à l'album Claudio Nardotto
Il est temps de faire un peu de place au Jardin de Philelen toujours prêt à accueillir des nouvelles espèces . il faut bien dire que ces derniers temps je me suis consacrée à les recenser étonnée et à la fois surprise de me rendre à l'évidence. plus de 240 genre différent.
La photo date de 2018 rien n'a vraiment changé , les cigales ont beaucoup chanté leur concert a pris fin , l'été n'est pas fini la météo réserve encore de belles journées. Les mésanges se rapprochent des maisons et cherchent l'endroit idéal pour confectionner leur nid .
Le kniphofia tritoma présent déjà depuis quelques années s'est largement étoffé et ses longues grappes sont toujours aussi attrayantes.
Une jolie découverte avec ce Brugmensia Maya au départ blanc et rose saumoné 48h après
peut on rêver ombrelle plus romantique.
toute juponnée la capucine grimpante s'est harmonieusement mélangée à la passiflore Aurianta à qui je pardonnerai son manque de résistance au froid .
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La passiflore botanique aurianta à la beauté singulière et lumineuse, se présente jaune clair pour passer rapidement à l'orange . Sa floribondité est exceptionnelle .Peu résistante au froid elle sera hiverner dans la serre , mais une véranda aurait tout aussi bien pu faire l'affaire .
Je lui ai offert une compagne de villégiature en la présence de P. Caerulea Constance Elliot à la beauté divinement pure et qui est beaucoup plus rustique _ 10° sans sourciller .
Un alyogine huegelii surnommé hibiscus bleu d'Australie a pris place ses couleurs vives et tonifiantes font toujours plaisir .
Les Epidendrum sont souvent représentés dans des formes atypiques , originales, et Epidendrum ciliare offre à nos yeux une incontestable légèreté aérienne , qui contraste nettement avec la rigidité et l'aspect coriace des feuilles. Il se donne un air désuet quelque peu rétro qui lui va à ravir .
Prenant son temps pour se découvrir on aime à participer à cet éveil à la vie .
Les pétales et sépales sont identiques étroits , verdâtre , le labelle blanc pur nettement trilobé , à lobes latéraux étroits cillés sur les bord interne, le lobe central est linéaire long très fin , en forme de lance légèrement recourbée vers le haut .
C'est l'une des plus anciennes orchidées américaine connue découverte en 1703 par le père Charles Plumier.
Pour ma part je l'ai adopté en 2004 , vous le retrouverez donc en présentation sur ce blog . c'est aussi dire que la plante est résistante elle a été divisée et si l'on respecte ses exigences qui sont :
Un mode de culture en tempéré chaud
un excellent emplacement pour obtenir un maximum de lumière
une bonne hygrométrie autour de 60%
des arrosages copieux au printemps et l'été suivis de fertilisation
une période de mise en repos l'hiver avec juste quelques brumisations.
On se rend compte qu'il n'y a pas de difficultés majeure à le cultiver, alors si l'occasion se présente faites vous plaisir . A très vite