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Orchidium-Vaunage /  Jardin en Vaunage

Orchidium-Vaunage / Jardin en Vaunage

Passion des Orchidées en partage , leur mode de vie , leur culture , côté jardin les exotiques, tropicales, cactées etc

Publié le par daphnie
Publié dans : #Orchidées: genre -généralités & culture

 

 Les racines des orchidées sont susceptibles de pas mal d'adaptation, que l'on peut observer chez de nombreuses orchidées épiphytes ou lithophytes.

Leurs épaisses racines aériennes, sont recouvertes d'un tissu clair spongieux appelé vélamen, qui a pour fonction avant  tout d'être protecteur.

Il isole la partie centrale des racines, grâce à ses cellules liégeuses , et évite les brulures dues au soleil, et le dessèchement grâce à sa paroi  externe nacrée. On remarque que l'extrémité prend un aspect différent , de couleur vert vif , indiquant une pleine activité, et une bonne fonction chlorophyllienne,  tout à fait capable d'absorber l'eau, en quantité suffisante pour maintenir la plante en vie.

 Elles sont tout aussi habiles pour explorer les surfaces à la recherche d'un site adéquat et  s'y fixer.

A mesure que l'extrémité de la racine progresse, le dernier tronçon formé se durcit, s'aplatit , et se couvre de vélamen , comme une sorte de ciment pour faciliter l'ancrage de la plante sur son support.

forêt en Martinique

Martinique Epidendrum ciliare

Les racines ne sont pas des structures permanentes, mais sont fabriquées chaque année  apparaissant peu après l'arrivée de la nouvelle pousse, meurent naturellement après un ou deux ans pour être remplacées avec l'arrivée de la nouvelle pousse

Chez les Vanda les racines se produisent à intervalle régulier le long du rhizome

Lorsque les racines meurent par excès d'arrosage , elles ne seront remplacées que si la plante fait une nouvelle pousse , ce qui peut prendre plusieurs mois pendant lesquels elle devra survivre sans elles pour absorber l'humidité .

Des bassinages réguliers lui seront d'un grand secours pour ralentir la déshydratation.

Quelques orchidées comme Gongora  et Anselia produisent de courtes racines latérales, en bais près de la base , qui avec l’age durcissent , deviennent pointues formant une barrière quasi impénétrable , sorte de protection contre les prédateurs qui pourraient s'attaquer à leurs pseudobulbes.

 

 

Un certain nombre d'épiphytes ( Stanopea ) produisent des masses de petites racines dressées , poussant comme des stalagmites et se terminant en pointe , servant à récolter l'humidité , ou les feuilles mortes et d'autres détritus pour former du compost à leur base.

Prochainement " Vie végétative des orchidées " les feuilles.                

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Labelorchidée

Le Nord et l'Est de l'Australie hébergent les Dendrobium Tetragonum, en miniature comme celui-ci ou en Variété giganteum,  où ils sont représenter de manière unique, offrant des fleurs curieusement originales.

.Les hampes de 10cm environ en position apicale portent quelques fleurs parfumées  aux formes curieuses, avec des sépales et pétales longs, effilés, de couleur crème vert,  et bronze chocolaté sur les bords.

Ses pseudobulbes longs, graciles, légèrement renflés dans la partie haute,de section carrée  peuvent fleurir pendant plusieurs années , à n'importe quelle période de l'année avec un pic plus élevé en hiver et au printemps

Il est souvent cultivé sur liège ce qui est le cas ici , ses racines sont d'une extrême finesse ce qui le fragilise d'autant lorsqu'il se trouve exposé aux atmosphères sèches , il est donc important de le maintenir en milieu très humide .

Je le cultive comme un tempéré froid et j' ai posé le support sur un lit de gravier maintenu humide en permanence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Orchidées: genre -généralités & culture

 

Outre ces catégories liées à l'habitât, chaque espèce d'orchidées pousse selon deux modes de croissance.

Les orchidées sympodiales possèdent deux sortes de tiges:

Le rhizome qui croit latéralement et porte les racines

les tiges aériennes qui émergent par intervalle le long du rhizome, et porte les feuilles et les fleurs

Les rhizomes peuvent être souterrain,ou partiellement enterrés comme chez les Ludisia .

ou à l'air libre comme chez les épiphytes ou lithophytes comme les Cattleya

Le modèle le plus courant pour les orchidées sympodiales est le pseudobulbe ..

Les pseudobulbes sont des tiges aériennes épaissies capables d'assurer la photosynthèse, et de porter des feuilles et des fleurs. Très variable en forme et en taille, piriforme ( poire ), ovoïde,cylindrique, sphérique, en grappe .

En taille Bulbophyllum odoardii ne dépasse pas 1,5mn de long le plaçant orchidée la plus petite du monde .

A l'opposé  Grammatophyllum papouanum en Nouvelle Guinée possède des pseudobulbes en forme de cannes pouvant atteindre les 5 mètres.

Chez les cymbidium et Phaius les pseudobulbes peuvent être entièrement cachés par la base chevauchante engainante des feuilles.

Le rôle des pseudobulbes est avant tout de servir de réservoir nutritif .A leur base on peut trouver un ou deux bourgeons végétatifs, des bourgeons floraux chez les espèces qui produisent des fleurs à la base ou latéralement.  Ces pseudobulbes dormant appelés arrière-bulbes peuvent être détachés et utilisés pour la multiplication.

Chez les orchidées terrestres sympodiales il existe d'autres système de stockage,

tubercules en formes de testicules à l'origine des noms " Orchis " , 

  racines charnues chez les cypripedium

pseudobulbes souterrains de formes cornus  chez les bletilla rappelant celles des Iridacées

Orchis                                                                           

Bletilla striata

Les orchidées monopodiales ne produisent qu'une seule tige aérienne , capable de s'étendre à l'infini par une croissance terminale .Les tiges sont  étroites constituées de tissus internes coriaces et fibreux. Les feuilles sont disposées de par et d'autre .

Chez les phalaenopsis la tige est très réduite au point de passer inaperçue,  les axes de croissance courts sont enveloppés par les bases folliaires.

 le mode de croissance monopodiale est le point fort des aerangis, angraecum ,neofinetia , vanda.

 

 

 

 

 

aerangis " serre du Sénat "

Chez toutes ces orchidées les tiges peuvent se ramifier , uniquement à la base ou à l'aisselle des feuilles, et les racines sont produites en majorité de manière adventive à l'aisselle des racines, près de la base de la plante, et le long des tiges : .exp chez les vanda

Les racines de ces plantes offrent une adaptation peu conformistes assez particulières qui feront l’objet d'un prochain post 

 

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Labelorchidée

Espèce botanique miniature à croissance sympodiale, rencontré  en Asie, dans les forêts tempérées caractérisées par des peuplements d'arbres à feuillages persistant aux étés chauds et hivers humides ,dans  des altitudes comprises entre 800 et 1000 mètres, aux sols souvent pauvre en nutriment.

 Ses pseudobulbes  sont aplatis et longs de 8 à 15mn larges de 10 à 20mn , ses feuilles d'un vert gris plutôt persistantes à l'aspect dur.

les hampes apparaissent à l'apex des pseudobulbes et sont garnies de quelques fleurs rose au labelle pourpre foncé  très légèrement parfumées,  d'une  durée de 5 à 6 semaines

Sa culture se conduit sur écorce ou en sphaigne, celui-ci est monté sur écorce mais va faire l'objet d'un rempotage en sphaigne, ses racines très fines y seront davantage maintenues en humidité surtout en période estivale où notre sécheresse est élevée ( Région Gard )

Arrosage et fertilisation toute l’année  avec une diminution en hiver où il sera maintenu en semi-repos . Une hygrométrie de 60% à 80% est requise .

Souhaitons longue vie à ce petit dendrobium

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Généralités & Cultures

Un épiphyte (  du grec épi, sur, et phyton, plante ) est une plante qui pousse sur une autre , , mais sans y prélever de nourriture. Il n'est donc pas un parasite, seulement une plante qui veut vivre plus haut.

Les  orchidées épiphytes se sont réfugiées dans les arbres pour chercher la lumière, l'eau et les nutriments,dont elles auraient été privées par la végétation dense et étouffante des forêts .

Elles s'accrochent à l'écorce de leur hôte à l'aide de racines crampons, ou de tiges, et de rhizomes embrassant , profitant ainsi d'une luminosité optimale , de la pluie et par celle-ci  de la nourriture , sous forme d'éléments minéraux dissous , provenant des fientes animales .

                      Cette stratégie est vitale pour la survie des orchidées

Les orchidées lithophytes : ( du grec, lithos, pierre, et phyton, plante ) fuient la dure vie au sol dans les environnements densément boisés , ou diversement hostiles, en recherchant des sites plus élevés, non des arbres, mais des rochers.

C'est le cas de paphiopedilum bellatulum qui préférant les substrats alcalins pousse sur les rochers calcaires à pic

Explorant le mont Gavea près de Rio de Janeiro le chasseur d'orchidées George Gardner  localisa une espèce que l'on croyait disparue depuis 1818.

Sur les versant de la montagne à hauteur de plusieurs centaines de pied hors de portée de l'avidité des collectionneurs poussait tranquillement

Cattleya labiata

Pour de nombreuse espèces le choix n'est pas si restreint ; elles peuvent être lithophytes et épiphytes. pareillement les espèces lithophytes ne sont pas confinées aux crevasses et aux pentes rocheuses naturelles.

Le collectionneur Benedict Roezl  trouva  sur le toit d'une chapelle à Totonicapan, au Guatemala , Cattleya skineneri V. alba  probablement installée par des indiens qui cherchant à se protéger avaient fixé là cette plante emblématique de leurs dieux

 

 

 

 

 

 

 ici dans sa forme pure

 

On sait que certaines orchidées litophytes poussaient sur des constructions plus primitives, les ruines Inca du Machu Pichu abritaient de vastes colonies de Masdevallia veitchiana

 Tandis que cette espèce de Phragmipedium originaire du Pérou se plait dans les gros galets baignant dans le courant des rivières.

ces deux dernières espèces lithophytes - Masdevallia dans les brumes et les nuages , les Phragmipedium dans l'écume et les remous n'ont guère de problème d'humidité. Par contre certaines espèces épiphytes et lithophytes ont à faire face au manque d'eau ou d'humidité atmosphérique. Cest un défi qu'elles ont du relever en développant d'ingénieuses stratégies.

Les orchidées saprophytes ( du grec sapros, putride, et phyton ,plante ) ont su résoudre parfaitement le problème de la lumière et de la nutrition minérale, tirant leur nourriture grâce à une association symbiotique avec des champignons vivants sur les matières végétales en décomposition .

Les orchidées saprophytes sont totalement dépourvus de chlorophylle(  ci dessous image du net ) constituées de tissus charnus étrangement colorés, restant presque toujours dans l'obscurité, pour n'apparaitre que brièvement lors de la reproduction.

ci dessous image du net Epipogium aphyllum orchidée fantôme d'une beauté mystérieuse et impossible d'entretenir  en culture

Les saprophytes ne sont pas toutes aussi secrètes Galeola genre originaire de l'Est Asiatique émet des tiges qui grimpent haut dans les arbres , et est  capable d'atteindre des hauteurs de 20mètres en autant de jour .Du

Du fait du caractère unique de leurs écosystèmes et de la fragile complexité de leur relations symbiotiques dont elles dépendent, les orchidées saprophytes sont presque impossible à cultiver.

          

  

                                

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Orchidées: genre -généralités & culture

Famille des Orchidacées

 

Mode de vie au naturel

habitât, environnement

 

 

 

Catégories de mode de vie:

          Terrestre

          Epiphyte

          lithophyte

         Saprophyte

 

 
les orchidées appartiennent à la plus vaste et la plus diverse de toutes les familles de plates

 

 

Regroupant plus de 30 000 espèces , à peu près un dixième des plantes à fleurs du globe, elles se placent devant leur rivale , la famille des Composées ou Astéracées.

Les orchidées sont des plantes qui ont évolué, et qui évoluent encore, pour exploiter les nuances, et les extrêmes d'une multitude d’habitats, et pour attirer les insectes pollinisateurs qu'ils abritent,  elles sont des spécialistes hors pair .

Dans la nature on  peut rencontrer des orchidées dans presque tous les types d'environnement même ceux à priori les plus inhospitalier .

Dans les  trous des dunes  aux eaux saumâtre et stagnante

Dans des lieux profonds en forêt où la lumière a du mal à pénétrer

En montagne les flancs escarpés les plus exposés, et les vallées les plus ouvertes, des Rocheuses, jusqu'à l'Himalaya , possèdent une flore d'orchidées qui leur est généralement propre.

Dans les régions d'Australie et d' Afrique du Sud à fortes sécheresses saisonnière , avec une brève apparition florale pendant la période humide ,

Dans les zones les plus sèches du Mexique

 

 
     Encyclia et Oncidium arrivent à coloniser les branches de cactus 

 

Dans les régions semi-désertique d'Afrique, mais aussi, et sous le cercle Arctique.

 

Chaque espèce d'orchidée présente un mode de vie qui est une réponse posée par son environnement. On peut distinguer quatre catégories de mode de vie .

Les orchidées terrestres: elles possèdent des racines encrées dans le sol. forment un groupe disparate, réparti sous tous les climats du globe,dans une gamme d'habitat allant des marais aux versants montagneux, et de la forêt tropicale humide , aux paysages arides.

elles offrent une grande diversité dans leur port se présentant sous forme

  de touffes de feuilles.

                       paphiopedilum

 

de pseudobulbes

 

de tubercules

                                     Orchis

Racines épaisses et rhizomes souterrain

                                           Cypipredium caceolus

touffes de cannes

                                         Sobralia fimbriata

Tiges grimpantes ou rampantes mais ancrées dans le sol au départ comme la vanille.

 Nota  les quelques cinquante orchidées indigènes  de Grande-Bretagne sont toutes terrestres.

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Labelorchidée

Petite miniature que l'on retrouve en forêt humides et claires, en Corée , en Chine , au Japon  anciennement appelé Aerides japonica 

Sa structure florale lui confère une certaine ressemblance avec les phalaenopsis hormis l'éperon de 1cm recourbé sous un labelle spatulé tacheté de rose et de pourpre.

Hampe de 10 à 18cm porteuses d'une douzaine de fleurs blanches ou verdâtre aux sépales latéraux rayés de brun pourpré à leur base

En Asie elle fut longtemps admirée par les amateurs d'orchidées pour son agréable parfum citronné .

Sa culture se conduit comme les phalaenopsis en sachant qu'elle est encore plus gourmande en lumière qu'eux,  et  qu'un passage en été au jardin à l'ombre lui est très favorable.

Un substrat de sphaigne ou un mélange fin pour phalaenopsis sera le bon choix au moment du rempotage.

Son aire de prédilection entre 600 et 1400 mètres la place comme orchidée tempérée / froide.

 

 

 

 

 

 

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Publié le par daphnie
Publié dans : #Labelorchidée
 

 

 Les Barkeria sont très proches des Cattleya et Epidendrum

Ici l'alliance Barkeria / Epidendrum est très réussie

L'inflorescence compte  sept fleurs d'un diamètre de 5 cm de couleur rose lilas avec des pointillés plus ou moins grands et pourpre. Un grand labelle ovale frangé le caractérise, et lui confère une certaine élégance.

Le genre compte seize espèces , aux fleurs de couleurs vives , aux pétales et sépales assez semblables, et au labelle nettement plus grand , et à 4 pollinies.

 

il se cultive en mode tempérée et requiert une exposition très lumineuse

Originaire du sud du Mexique, du Guatemala, du Salvador, et du Nicaragua il pousse surtout dans les forêts de chênes claires , et à une altitude comprise entre 1500 et 2500 mètres

 

Malgré son aspect grêle et fragile les fleurs délicatement parfumées sont d'une grande longévité

Vous l'aurez sans doute deviné ce Barkeria a été déniché à l'exposition de Vergèze chez http://ryanne.orchidee.com

Très vite un autre coup de cœur 

              

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