Acquise en 2018 à l'exposition de Fontfroide auprès d'Hélène Jacq ce spécimen monopodial de petite taille a su s'adapter à son nouveau milieu et me gratifie de sa floraison .
Lors de sa présentation dans labelorchidée le 18 novembre 2018 on avait remarqué que certaines fleurs se présentaient en mode" résupiné" et je peux constater qu'il en est de même pour sa refloraison .
Ses fleurs de 1cm tout au plus gardent une infinie délicatesse, son labelle blanc en forme d'éventail finement picoté et denté le rend attendrissant .
La plante reste de taille petite à moyenne et n' a pas pris beaucoup plus en hauteur depuis son acquisition , si bien qu'elle peut s'incorporer facilement dans une collection .
Plus besoin de présenter ce spécimen qui habite ma collection depuis plusieurs années , la toute première fois en 2004 des erreurs de culture ne lui permirent pas de rester , mais séduite par l'espèce en 2017 je renouvelait son acquisition auprès de " LA Serre aux Orchidées " Ollioules et la réponse cette fois est prometteuse et me remplit de satisfaction .
Ses hampes florales légèrement arquées semblent plier sous le nombre de boutons et prennent cet air de charme et de délicatesse
qui ne laisse personne indifférent .
Ces gros pseudo bulbes cylindriques se terminant par deux feuilles à l'apex d'où émergent les hampes nous font parfois la surprise de refleurir d'une année sur l'autre .
Il distille un parfum puissant capable d'embaumer toute une pièce c'est le cas de la salle de bain où je l'ai placé . Cette pièce bien éclairée chauffée juste pour la toilette convient parfaitement à son besoin de relative fraicheur et d'humidité .
Les petits pointillés violine accentuent sa joliesse et lui confère une distinction sans aucune réserve
La question comment assurer une refloraison se pose toujours .
A ceux la je répondrai que la période estivale lui sert à mettre à maturité les pseudobulbes capables de fleurir et que pour se faire il aura besoin d'arrosage régulier , d'apports d'engrais et de beaucoup de lumière .
Celui-ci passe l'été au jardin sous l'ombrage d'un prunier
A l'inverse dés que les jours raccourcissent et la luminosité baisse il entre en période de repos au sec et au frais .
la floraison ne se déclenchera qu'à ces conditions .
Le respect de ces règles n'est pas si contraignant et d'ailleurs beaucoup d'autres dendrobium subissent le même régime et pas que, bien des orchidées demandent un temps de repos avant d'offrir le meilleur d'elles même.
Nous resteront dans les dendrobium ou plus exactement Epidendropsis qui prépare une magnifique floraison .A très vite merci de votre patience et de votre fidélité
Les Coelogine sont des plantes assez variables avec des pseudobulbes ovoïdes , ou cylindriques reliées entre eux par un rhizome portant une ou deux feuilles persistantes et nervurées .
le genre comporte un peu plus de cent vingt espèces originaires du sud Asiatique se rencontre en Chine et dans les îles du Pacifique
Coelogine spéciosa est originaire de Birmanie, du Myanmar ainsi que Java Bornéo et Sumatra.
c'est une orchidée de serre chaude elle n'a donc pas souffert des excès de température connus fin juin et qui se sont poursuivis juillet et août
peu exigeante en culture si ce n'est avide de lumière , elle se contente d'arrosages réguliers accompagnés de fertilisation une fois par mois et ce tout au long de l'année
sa façon de démarrer une floraison a un côté original et curieux ne dirait on pas une petite tête d'animal ? étrange et touchant . On suit avec impatience l'évolution du bouton floral et l'on assiste à sa totale transformation .
petit à petit le " capuchon " s'étire recouvre ce qui fait penser à un bec et donne une toute autre vision des choses .
Il ne reste plus qu'à attendre le déploiement des pétales , et sépales entre les premières prises de vues et le début de l'ouverture il se sera écoulé une semaine
Coelogine spéciosa est faite pour les amateurs d'orchidées qui veulent apporter une touche toute particulière de charme insolite à leur collection .
les hampes sont très courtes il m'est arrivé de glisser dessous un bouchon de liège pour les soulever un peu .
Présenté pour la toute première fois le 13 février 2019 avec le souhait de le retrouver refleuri en 2020 , je n'ai pas eu à attendre si longtemps , la surprise est de taille et je m'en réjouit . J’attribue cette nouvelle floraison à une chute brutale des températures dans la serre
Tellement gracieux avec ses pétales échevelés en bon et due forme symbolisant légèreté et grâce qu'on pourrait le croire fragile , mais il n'en est rien .
Ce petit asiatique d'origine se rencontre en Chine , Myanmar, Thaïlande, Vietnam
Vous retrouverez sa fiche de culture dans la rubrique " Généralités & Culture " février 2019
Considéré comme l'un des plus beaux hybrides de par la grandeur de ses fleurs, ce Brassia issu du mariage entre B. Arcuigera x B. Gireoudiana offre des tiges portant des fleurs gracieuses en début d'été pour un plaisir sans nom , mais toutefois inouï pendant 3 à 4 semaines .
Les Brassia tiennent leur nom d'un botaniste Anglais William Bross Qui collectionnait des plantes en Afrique , alors qu'on les retrouvent à travers toute l'Amérique tropicale, à une altitude inférieure à 1500 mètres, depuis la Floride jusqu'au Brésil en passant par les Antilles et l'Amérique centrale .
Ceci nous donne une indication majeure quant au mode de culture à privilégier ils sont avant tout des tempérés , ils ne se plairont pas dans des conditions fraîches .
après avoir été transférés dans d'autres genres comme les Ada ils ont repris leur place au sein du genre Brassia pour aujourd’hui se retrouver au nombre de 40 .
Essentiellement épiphytes avec un rhizome bien marqué sur lequel les nouveuax pseudobulbes apparaissent . Chaque pesudobulbe peut porter une à deux hampes florales d'une dizaines de fleurs au parfum épicé poivré .
Son allure terriblement arachnoïde du fait des longs sépales et pétales lui vaut le surnom d' "Orchidée araignée "
Son intimité livrée aux regards dévoile à l’extrémité supérieur du labelle , un cal aux lèvres charnues ourlées d'un liseré jaune vif ponctué en son centre de taches orangée , surmonté d'un capuchon jaune sous lequel on peut voir les pollinies .
Ses exigences :
Lumière intensive l'hiver , et voilée à l'estive , un feuillage qui prendrait des couleurs claires pourrait vous alerter d'une trop grande luminosité .
Les températures des appartements leur sont satisfaisante .
L'arrosage sera régulier sans période de repos
La fertilisation sera abondante ce sont des plantes vigoureuses qui ont besoin d'un support nourricier en conséquence
Le rempotage aura lieu tous les deux à trois ans et pourra faire l'objet d'une division en prenant soin de conserver 3 bulbes par séparation
En résumé les Brassia sont des plantes faciles dont il ne faut pas se priver
Merci de votre fidélité prochainement un petit détour par le jardin à très vite Daphnie
Vision très colorée et forme un brin excentrique que l'on se plait à prendre de dos, de face, de côté, tant le graphisme interpelle agréablement . Une tige florale se prolongeant à l'infini et le bonheur affiche complet .
Je n'entrerai pas plus dans les détails de sa culture puisqu'il vous a été récemment présenté ( mars 2019 Bulles de bonheur Epidendrum pseudepidendrum x melanoporphyreum, petite merveille du genre déniché chez :
floraison sur les deux cannes en même temps 3 et 2 boutons
Un oiseau prêt à s'envoler ?
Il faut bien du talent à la nature pour arriver à une telle perfection
Côte à côte avec la variété alba
Les pétales et sépales de la variété album sont vert , et brun sur l'autre
Cette petite orchidée terrestre dotée de petits rhizomes prospère à l'aise dans nos jardins à l'ombre des arbres , dans une terre de préférence acide , protégée l'hiver par un épais tapis de feuillage , en région sud de France les rhizomes peuvent demeurer en terre .
adopté depuis longtemps (2004 ) les deux couleurs se mêlent avec une grande subtilité pour un effet visuel des plus charmants . Depuis tant d'années c'est aussi témoigner de leur résistance . En hiver la plante disparait totalement pour réapparaître au printemps , entre le feuillage la hampe florale se faufile rapidement pour offrir ses clochettes .
Bien installer dans le triangle central elles ne bénéficient d'aucun traitement particulier arrosées en même temps que les autres fleurs , les deux , trois rhizomes du départ se sont largement démultipliés .
Présenté en 2017 ce paphiopedilum hybride se plait à jouer dans la cour des fidèles .
Sépale dorsal énorme , large tacheté de points brun noisette et lie de vin , avec des marges étalées blanche . Accolé à lui le synsépale qui est beaucoup plus petit , veiné de pourpre , est disposé en forme de traîne
Pétales étalés plus ou moins horizontaux , un peu recourbés vers l' extérieur , la couleur jaune pale déclinée vers l'extérieur contraste fortement avec le brun foncé de l'intérieur , accentuant le degré de luminosité particulièrement lorsqu'un rayon de soleil vient dessus se poser .
Le labelle est trilobé , recourbés vers l'intérieur dans sa partie supérieure accentuant la forme de pochette surprise.
De culture facile , ne nécessitant pas de période de repos , il faudra juste veiller à ne pas laisser le substrat se dessécher, lui apporter régulièrement de l'engrais , ce genre affectionne particulièrement les salles de bains .
Prisé par certains pour ses grandes fleurs et sa longue durée de floraison , depuis quelques temps il semble qu'il s'impose sur les présentoirs des producteurs . Le reste n'est qu'une question de préférence personnelle .
Des renseignements plus élargis dans la fiche sur la rubrique Généralités & Culture . Merci de votre visite.
Le genre Bulbophyllum recense environ 1200 espèces c'est dire l'importance de leur représentation dans le monde des orchidées dont l'implantation géographique se situe principalement en Asie , en particulier en Malaisie et Nouvelle Guinée .
Epiphyte à port sympodial ,rampant , chaque pseudobulbe porte une feuille coriace .
la hampe florale part de la base du pseudobulbe , mesure une vingtaine de centimètre son extrémité est légèrement renflée , laissant échapper des petits filaments qui viennent se poser sur chaque pédicelle , pour se terminer en ombelle .
L'ornementation est parfaitement réussie
Les sépales latéraux sont accolés par leur face externe accentuant la forme allongée de la fleur , et soudés à leur base avec le pied de la colonne pour former un " mentum " sorte de proéminence , les pétales tout petits sont libres
Le rhyzome rampant est porteur d' innombrables racines charnues, dont la couleur verte atteste de l'état de santé de la plante , et rappelle qu'une très forte humidité est nécessaire .
Bulbophyllum lepidum est botanique , se cultive en tempéré , ne demande aucune période de repos, il repose sur un lit de billes d'argile humides en permanence et reçois une fertilisation par vaporisation .
Des floraisons fidèles , des rendez-vous posés, des bulles de bonheur .
2019 se profile lentement , il est temps de revenir un peu en arrière , de se souvenir des floraisons de cette année qui est sur le point de s'achever et de les remettre à l'honneur juste pour le plaisir , plaisir que je partage avec vous .
Les mois hivernaux sont pour moi riches en espèces qui s'expriment dans cette période .
Le jardin s'est assoupie et l'intérieur de la maison se remplit de merveille .
Place au souvenirs
j'espère que vous avez pris du plaisir à feuilleter cet album qui présentent 20 genres , dont certains avec des espèces différentes tels les phalaenopsis et les dendrobium